Les tribulations d’un moine brennou au VIIe siècle – Baltring & Cie – 2006
Le seigneur berrichon Barontius, après une vie décousue – trois mariages, quelques adultères et une grande descendance – entre au monastère bénédictin St-Pierre de Longoret, fondé, quelques décennies plus tôt, par St-Cyran. Il entraîne, dans sa nouvelle vie de moine cénobite, l’un de ces rejetons, Aglioald.
Après avoir dévotement chanté matines à Dieu, Barontius est soudain saisi par la fièvre, alors qu’il regagne son grabat. S’ensuit un grand délire fait de cris et de supplications qui le laisse inanimé. Tandis que ses frères, le croyant mort, veillent au repos de son âme, Barontius est transporté dans l’au-delà.
Sous la conduite de l’archange Raphaël et de quelques démons lui cherchant chicane, il visite le paradis, y rencontre Saint Pierre qui l’absout de ses fautes après l’avoir invité à visiter l’enfer ; il n’est pas surpris d’y croiser les évêques de Bourges et de Poitiers ! – avant de retrouver son enveloppe corporelle.
Devant ses frères ébahis, Barontius, littéralement revenu à lui, raconte ce qu’il a vu…
Texte anonyme du VIIe siècle traduit du latin et librement adapté à la scène par Stéphane Godefroy.